Le contrat de travail peut être valablement conclu dans toute langue qui est comprise par les deux parties contractantes.
Comme pour tout contrat, quatre conditions sont essentielles pour sa validité. Il faut le consentement de la partie qui s’oblige, sa capacité de contracter, un objet certain qui forme la matière de l’engagement et une cause licite de l’obligation.
Un écrit rédigé dans une langue inconnue ou quasiment inconnue du salarié peut être déclaré nul sur le fondement du vice du consentement.
En effet, il n’y a point de consentement valable si le consentement n’a été donné que par erreur ou s’il a été extorqué par violence ou surpris par dol.