Les salariés bénéficiant d’un congé parental ont le droit d’accéder aux mesures de formation continue organisées ou offertes par l’employeur, afin de suivre l’évolution de la technique et des procédés de production.
L’employeur et le salarié bénéficiaire du congé parental peuvent stipuler d’un commun accord, par avenant au contrat de travail, à signer au plus tard un mois avant le début du congé parental, que le salarié assistera à des manifestations organisées par ou à la demande de l’employeur.
Il s’agit notamment des réunions de service, des réunions ou séances d’information, notamment sur l’évolution de l’entreprise, l’évolution des procédures ou des techniques, le fonctionnement du service ou de l’entreprise, l’introduction d’innovations, ainsi que des formations continues susceptibles de garantir ou d’améliorer l’employabilité du salarié à la reprise de son travail.
L’avenant fixe le nombre, les horaires et les autres modalités pratiques de ces manifestations.
Ces mesures ne peuvent néanmoins pas avoir pour but ou pour effet la participation du salarié au travail normal et courant de l’entreprise, ni à l’exécution de surcroîts de travail. La violation de cette disposition donne droit à des dommages et intérêts au profit du salarié.
Le salarié peut dénoncer unilatéralement cet avenant, soit par lettre recommandée, soit par remise en mains propres de l’employeur ou de son représentant, soit par courrier électronique, le tout avec accusé de réception. La dénonciation ainsi intervenue ne donnera lieu à aucune sanction et ne constituera pas un motif de licenciement.
A l’issue de son congé parental, le salarié qui reprend son activité initiale est également en droit de solliciter un entretien avec son employeur ayant pour objet de demander l’aménagement de son horaire et/ou de son rythme de travail pendant une période déterminée n’excédant pas une année à compter de la date fixée pour le retour au travail.
Le refus de l’employeur d’accéder à la demande du salarié devra être motivé.
En cas de violation de ses obligations par l’employeur, le salarié pourra prétendre à l’octroi de dommages et intérêts dont le montant sera fixé par le Tribunal du travail.